Ce dimanche 19 janvier au matin, des graffitis injurieux ont été découverts sur au moins sept églises de Bordeaux et Talence. Les maires de deux communes concernées ont porté plainte.
Au moins sept églises de Bordeaux et son agglomération ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche 19 janvier, avec diverses inscriptions injurieuses, certaines faisant référence aux affaires de pédocriminalité au sein de l'Eglise catholique.
Il s'agit de Notre-Dame, Saint-Paul, Sainte-Croix, Sainte-Eulalie, Saint-Eloi et la basilique Saint-Seurin à Bordeaux, ainsi que Notre-Dame à Talence, selon les informations communiquées par le vicaire général du diocèse de Bordeaux, le père Samuel Volta.
Une liste qui peut encore être amenée à évoluer.
Certains tags faisaient référence à la pédophilie, ou « de manière opportuniste » se voulaient « vraisemblablement liés à l'actualité », que ce soit le procès du père Preynat ou les manifestations anti-PMA de dimanche à Paris, a estimé un porte-parole du diocèse à l'AFP.
Le maire de Bordeaux, Nicolas Florian, "dénonce ces actes avec la plus grande fermeté", et ajoute qu'une plainte a été déposée par la municipalité.
Le maire de Talence Emmanuel Sallaberry a également réagi en annonçant un dépôt de plainte.
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